Tu taxes, il taxe, vous taxez, ils taxent

Voici un verbe que nous n'employons jamais à la première personne. Force est de constater que nous subissons de plein fouet ce joli verbe qui ne devrait pas exister dans un vocabulaire normal.

Au lieu de créer un impôt unique en expliquant que chacun doit payer sa part, il est plus habile de créer des brouettes de taxes qui finissent par dépouiller complètement les uns au profit des autres. Car au final le but est d'encaisser toujours plus pour... au final on ne sait pas trop quoi puisque tout le monde se plaint. Si vous avez la chance d'être propriétaires, vous avez pu constater à quel point les impôts fonciers se sont développés. Idem sur les matières premières qualifiées d'énergies fossiles. C'est vrai que le bois est polluant, le pétrole encore plus et ne parlons pas du nucléaire. Il reste les éoliennes qui nécessitent tellement de ciment (c'est polluant) pour être installées et les panneaux solaires (dont on ne sait pas trop comment on va les recycler) pour nous faire de l'électricité.

Electricité dont le prix et les taxes explosent actuellement bien que considéré comme non polluant. C'est d'ailleurs le sujet du jour. L'électricité va augmenter de nouveau ce qui fait une augmentation de 25% depuis le début de l'année. Encore un petit effort et nous allons égaler les turcs. Il n'y a pas que les entreprises qui produisent de l'inflation... Pour trouver une logique à ca, il va falloir miner longtemps.

En clair nous découvrons que les hommes polluent leur habitat et c'est grâce aux taxes que nous allons être sauvés. N'est ce pas là le problème ? Un sérieux manque de pragmatisme dans la gestion de nos finances. Regardons la politique économique actuelle. Il a été indiqué que les impôts n'augmenteraient pas. Pour les impôts directs c'est exact, ils n'augmentent pas. En revanche les impôts indirects constitués de taxes explosent. Avec l'inflation qui est bien stimulée, la TVA et les taxes sur l'essence font des rentrées fiscales au dessus de ce qui était prévu.

De la même manière le travail a toujours été poussé. On indemnise moins les chômeurs pour les inciter à travailler. Regardez votre fiche de paye et les taxes et vous comprendrez que ce n'est pas gratuit. Entre le brut de paye et le net, il y a des prélèvements mais qui ne sont pas des impôts. Cotisation chômage que vous ne pourrez plus toucher car vous devez obligatoirement travailler selon France travail et cotisation retraite dont les pensions fondent comme les glaces au soleil. Comme les urgences des hôpitaux ferment de plus en plus, avec un peu de chance, vous serez placés direct au cimétière avant de toucher quoi que ce soit. L'essentiel est d'avoir cotisé à la caisse et ses 68 milliards de trésorerie.
 

D'ailleurs aux prochaines élections ce sera surement un argument. Les impôts ont baissé. Oui, mécaniquement avec l'inflation, les tranches sont modifiées et ceux qui gagnent le même salaire voient leur impôt sur le revenu baisser. En revanche le budget des ménages sera totalement dans le rouge car la baisse d'impôts sera loin de compenser les augmentations de taxes.

Plutôt que de parler d'impôts, on décline le verbe taxer à tous les temps sans jamais le nommer. Vous voyez il reste de l'énergie pour travailler jusqu'à 67 ans. Vivement la prochaine proposition de loi dans 3 ans. 

Allez je m'écarte encore du sujet financier mais au final c'est de cette agitation dont dépendent nos budgets. Dans tout notre univers, pas celui du métavers, il faut donc comprendre que tout ce qui est obligatoire augmente : taxes, logement, énergie, nourriture…mais pas dans la même proportion que les revenus en ce moment. Ces modifications trop rapides déséquilibrent les budgets les plus justes et ceux des cigales qui se retrouvent dans le rouge. Le même rouge qui produit des frais bancaires à foison et créé des cercles vicieux qui vous mettent la tête sous l'eau.

Bien sur, il reste possible de bien gérer, mais attention, même avec la meilleure gestion du monde, lorsque les charges obligatoires sont trop importantes ca devient très compliqué d'établir des budgets. C'est tout le travail des politiques que de garder cet équilibre, faute de quoi des personnes se dresseront de nouveau car elles n'auront plus rien à gagner. 

En attendant qu'ils se mettent d'accord il faut donc continuer à bien gérer pour se préparer à payer les prochaines taxes qui seront inventées.